Toi qui me prends à la gorge,
Toi qui t'abreuves de mon sang,
Je suis là, sur ce vieux banc
Et je t'attends, mais non forte,
Cette envie, ce besoin me prend
Pour n'être plus qu'une morte.
Je pense à toi sans cesse.
Mais pour longtemps, tu me blesses.
Mon coeur se serre et t'appelle.
Besoin de toi pour être belle,
Besoin de toi comme oxygène.
Avec toi toute ma peine
S'envole, toute ma haine
disparait, et tu m'apaises,
Me calme, comme cette braise,
qui se refroidit peu à peu.
Pour enfin devenir bleue.
Ne me détachant pas de toi,
N'y arrivant pas, tu es moi
Et tu restes ma drogue à moi.
By Iren06.
Photo prise sur le photoblog Jean boccacino
boccacino-images.blogspirit.com/archive/2008/02/25/banc-dans-un-parc-en-hiver.html
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